Blason et histoire de la commune

BLASON
Écartelé, aux premier et quatrième d’azur au phénix d’or sur son immortalité de gueules, regardant un soleil d’or issant du canton dextre du chef, aux second et troisième d’argent à l’arbre arraché de sinople sommé d’une colombe de gueules, au chef d’azur chargé de 3 étoiles d’or.
Blason adopté en 1987 (armes des familles Fénis et Comte de Beyssac) et utilisé par la commune pour sa communication.

UN PEU D’HISTOIRE
 C’est à partir de l’époque gauloise que se développe une occupation humaine permanente, attestée par les tombes gauloises des Boiroux. On note aussi des traces d’habitat gallo-romain comme des tuiles à rebords et un chauffage par hypocauste.
Au cours du 10ème siècle s’implante un prieuré de moines augustins qui a donné son nom par la suite à la paroisse.  Existe aussi alors un petit village avec une église en bois près de Mézinges. Face aux ravages successifs des épidémies de peste, de lèpre et de la guerre de Cent Ans, les rares survivants se regroupent autour du monastère des Augustins, et c’est ce second village qui est à l’origine du bourg actuel. La place actuelle de l’église correspondait à son ancien cimetière. Des maisons aux murs épais percés de meurtrières le ceinturaient et leurs façades principales lui tournaient le dos. À  l’ouest,  se dressait  un petit « château » qui  aurait été détruit  vers 1500. Entre 1572 et 1575, lors des guerres de religion, la région est à nouveau dévastée par les combats qui opposent le catholique Louis de Pompadour, baron de Treignac, partisan de la Ligue, aux Huguenots, sous les ordres des vicomtes de Turenne et de Ventadour. Louis de Pompadour déclenche alors le grand incendie des Monédières qui, mal maitrisé, s’étend de manière dramatique et affecte, entre autres le village de Saint-Augustin.
Après ces troubles, au début du 17e siècle, la vie reprend à Saint-Augustin, en dépit des retours de peste (1631) et des épisodes de disette. Les trois familles nobles de Beyssac, du Tourondel, de Salagnac, propriétaires de petits châteaux, font alors chacune construire sur la place une maison forte, où  les dimanches et jours de fête,  elles recevaient et déjeunaient, en attendant les vêpres. La maison Salagnac fut détruite pour laisser place à l’ancien bâtiment de la Poste. Les maisons entourant l’église conservent plusieurs traces architecturales de cette époque qui est, sans doute, celle où a été aménagée la place devant l’église, tandis que le cimetière était déplacé à l’extérieur du bourg,  plus à l’ouest. En décembre 1789, la paroisse de Saint-Augustin devient commune puis prend le nom d’Augustin-la-Monédière sous le Gouvernement révolutionnaire.
 
 
Saint-Augustin est une commune située sur le flanc sud du massif des Monédières. Elle est classée en zone montagne du fait de son dénivelé important entre son point culminant, le Puy de Chauzeix ( 893 m), et son point le plus bas ( 345 m) en contrebas du hameau de Sarlat.  Son terroir de près de 3000 ha est marqué par une césure importante dans les paysages. Au nord, les hauteurs de la Montagne limousine, bien visibles par la crête granitique du massif des Monédières ferment  l’horizon, tandis qu’au sud  les  pentes de la « moyenne » Corrèze font alterner des ravins profonds creusés par ses affluents, et  des interfluves découpés en étroites lanières.  Les traditionnelles landes à bruyères des Monédières ont été remplacées dans les années 1960 par des plantations de conifères aujourd’hui peu à peu mises en coupe rase.  Au sud du bourg, à côté des chênaies et châtaigneraies qui occupent les pentes des ravins, se déploient sur des schistes des terroirs agricoles.

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